Kamagra Cozaar Lamisil Voltaren Furosemide Erectalis
AccueilContactPanierMon Compte
Invité
0 article(s)
Levitra > Vente levitra original Retour
Vente levitra original
15.30 € TTC
ID : 9888
 basé sur 1 avis
Donner mon avis
Préparé à la demande
Quantité : 
   
Vente levitra original
Composition Avis

En 2010, le taux de mortalité maternelle en République tchèque a baissé pour la première fois depuis 1992, grâce à une amélioration de la prévention et au recours accru aux soins de santé. Cette année, le pays espère faire encore mieux. Mais pour cela, il faudra faire plus de place aux femmes, les médecins étant trop nombreux. Les grossesses non désirées augmentent et les femmes se tournent de plus en plus vers des méthodes de contraception artificielles ou naturelles.

C’est un triste constat. Depuis 2005, les femmes tchèques ont mis au monde 526 000 bébés de plus que le nombre de naissances totales, soit 57 000 de moins que la moyenne des pays de l’OCDE. Un tiers de ces bébés nés vivants sont décédés en cours de route. Une situation qui s’explique notamment par la hausse de la mortalité liée au sida. « Le nombre de décès liés au VIH a augmenté de 250 % par rapport à 1995 », selon le Centre de prévention des infections en République tchèque.

Si les autorités ne sont pas en reste pour lutter contre ce fléau, le nombre de médecins généralistes qui reçoivent des ordonnances de contraceptifs n’a pas baissé, selon le ministère de la Santé. En 2010, il était de 6 307, contre 6 411 en 2009. Un chiffre qui montre l’augmentation de la demande en contraceptifs : « Nous sommes maintenant en mesure de répondre à la demande de la population », souligne le ministre de la Santé, Pavel Rybar.

En ce qui concerne la contraception, la République tchèque dispose de trois établissements publics de planification familiale. Mais les grossesses non désirées augmentent, et la question des grossesses chez les adolescentes devient de plus en plus préoccupante.« Les grossesses sont en baisse mais les grossesses chez les adolescentes augmentent », explique Anna Červar, directrice du Bureau national des statistiques et directrice du Département des enquêtes sur la fécondité.

Une politique familiale dynamique

Les grossesses non désirées ont augmenté de 14,8 % en République tchèque entre 2007 et 2010. C’est la première fois en dix ans que le taux d’accroissement de la population a dépassé 1 %.« Les grossesses non désirées ont augmenté de 30 % entre 2008 et 2010 », estime Anna Červar.« La situation est inquiétante, surtout pour les jeunes femmes », ajoute-t-elle. Les grossesses précoces et le nombre élevé de grossesses chez les adolescentes représentent un problème majeur pour les médecins généralistes.

Un problème que le ministère de la Santé entend bien combattre en déployant une série de mesures : « On devrait accorder une attention plus importante aux grossesses non désirées », explique la directrice du Bureau national des statistiques. Et pour cela, les autorités ont mis en place un programme national visant à accroître l’accès aux soins de santé reproductive.« L’accès aux soins de santé reproductive est un droit », rappelle la ministre de la Santé, Pavel Rybar.« Cela devrait être la priorité numéro un des politiciens »,

En 2011, la République tchèque a été élue par le Parlement européen au sein du Comité des droits de l’enfant. Ce comité, créé en 1989, est chargé d’évaluer les progrès réalisés dans la protection des droits de l’enfant dans les 47 pays membres de l’UE.

En République tchèque, la politique familiale est très active, notamment grâce à la création d’un congé parental de deux semaines. En 2008, 47 % des femmes et 33 % des hommes ont pris un congé de maternité. En 2011, le pays a accordé ce congé à 51 % des mères et 49 % des pères.

En outre, les autorités tchèques encouragent la naissance de plus de naissances par césarienne. L’objectif est d’augmenter la proportion de naissances par césarienne de 12,5 % actuellement à 15 % d’ici à 2015.

Les autorités tchèques ne cessent de prôner les vertus de la famille. Elles encouragent les jeunes familles en leur offrant des bourses d’études et des prêts pour l’achat d’une résidence secondaire. En 2011, 24 % des jeunes couples tchèques avaient recours aux aides financières de l’Etat.« Les parents veulent avoir un emploi, ils veulent des revenus et ils veulent une résidence secondaire », résume Anna Červar.

Enfin, la politique familiale tchèque soutient les familles avec des enfants handicapés.

En République tchèque, la contraception est un sujet de débat. L’âge légal pour avoir recours à une contraception est de 18 ans. La question de la contraception revient souvent dans les conversations des jeunes couples. La question n’est pas toujours facile à aborder pour les parents.

« Ce n’est pas si simple pour une jeune fille qui va se marier ou qui envisage d’avoir des enfants », affirme Anna Červar.« Il est parfois difficile de parler de sa sexualité à son partenaire »,« Il faut du temps pour en parler et cela demande de la confiance »,

Le ministère de la Santé a lancé en 2010 un programme de prévention de l’infection à VIH pour les adolescents.« On leur a demandé de parler de leur sexualité et du VIH », explique Anna Červar.« Les adolescents ont été encouragés à aborder le sujet de la sexualité, et ils ont pu discuter de leur propre expérience », poursuit-elle.

En 2011, le nombre de grossesses chez les adolescentes a augmenté de 12,2 % en République tchèque. Un chiffre que le ministère de la Santé attribue à la prise de contraceptifs.« Le taux de natalité chez les adolescentes a augmenté à partir du deuxième trimestre », annonce la directrice du Bureau national des statistiques.« C’est dû à la demande croissante de contraceptifs »,

Le ministre de la Santé a annoncé en 2011 une série de mesures visant à améliorer l’accès aux soins de santé reproductive. Le gouvernement envisage notamment de doubler les crédits accordés à l’organisme public chargé de la planification familiale, et de doubler les crédits destinés au développement du planning familial.

« Il faut mettre l’accent sur les moyens de contraception, mais aussi sur les services de santé sexuelle »,« il faut s’occuper des questions de santé sexuelle et reproductive », a déclaré le ministre de la Santé, Pavel Rybar, lors de la séance de l’Assemblée nationale.« Nous devrions parler de la sexualité et de la contraception », a-t-il ajouté. Le ministre de la Santé envisage également de promouvoir des campagnes éducatives en matière de contraception.

Le gouvernement tchèque a mis en place un système de santé universel et gratuit qui couvre tous les citoyens âgés de 0 à 64 ans. L’objectif est de couvrir les soins de santé de base pour tous. Les Tchèques ont accès aux soins de santé de base pour 84 % de la population (72,2 % en 2010), selon le dernier rapport publié par l’agence de statistiques tchèque.

En ce qui concerne la santé des enfants, le taux de mortalité infantile a baissé de 19 % en 10 ans. En 2011, 30 % des enfants ont été sauvés grâce à la vaccination et à d’autres mesures de prévention, selon le ministère de la Santé. Le taux de mortalité maternelle a baissé de 35 %.« C’est un succès », s’est réjoui le ministre de la Santé, Pavel Rybar, lors de la séance du Parlement.« Il est important que tous les enfants puissent bénéficier d’un accès adéquat aux soins de santé »,

En outre, les autorités tchèques encouragent les jeunes familles en leur offrant des bourses d’études et des prêts pour l’achat d’une résidence secondaire.

lundi 01 juillet 2024 à 11:42:49 GMT
   Top.